- Je partage mon temps de reportage avec celui d’un travail pédagogique sur les pratiques photographiques dans des centres sociaux, écoles élémentaires et lycées depuis 2001.

- Certaines de mes photographies ont été prisées lors de concours locaux (La Marseillaise 2001, ville de Château-Arnoux 2002 et 2005) et nationaux (Grand concours AGFA de la photographie noir et blanc 2003).

- Certaines sont présentes dans les expositions itinérantes de l’Institut du Monde Arabe, d'autres appartiennent à des collections privées.

- D'autres encore ont fait l’objet de publications dans divers journaux et magazines (Libération, Politis, Accent, La Provence, La Marseillaise, Marseille Plus, Métro, Tak-Tik et Ventilo).

- Certaines accompagnent (entre autre) les chansons et les CD du chanteurs et ami Gilles Roucaute.                        

Mes activités photographiques se déclinent selon les modalités suivantes : 

Pédagogie : enseigner à des enfants, adolescents et adultes, l'art de la prise de vue en se servant d’un appareil photo ou d’un sténopé, l'utilisation d'un laboratoire noir et blanc, la construction d'une réflexion sur l’acte photographique et de l'analyse d’images.

Reportages : privilégier les travaux en lien avec des associations, suivre une activité pour témoigner, apporter un regard extérieur, saisir des instants d’émotion.

Expositions : informer, témoigner d’un vécu, d’un réel inaccessible à un public du fait d’une distance géographique ou temporelle. Créer un outil pédagogique.

« Huumm…Parler de mon travail photographique, ça me plait, ça !!! Un peu abstrait peut-être. Tient, je vais essayer de le décomposer en mots clés. Bien-sûr, il y a des chances que ceux-ci se recoupent :

Emotion : une bonne photo est une photo qui nous touche par ce qu’elle véhicule en émotion, sinon elle nous laisse indifférent, on s’emmerde en la regardant et on passe à autre chose.

Engagement : photographie humaniste ? Le fait est que j’ai choisi un angle de travail qui valorise l’humain, privilégie la beauté dont il est capable aussi bien dans ses réalisations que dans sa façon d’être, même si pour cela, il faut parfois commencer par dénoncer l’injustice, la laideur, la souffrance.

Respect : respecter la dignité de la personne photographiée, quelle que soit la situation dans laquelle celle-ci se trouve, tenter d’en faire sortir ce qu’il y a de beau en elle. Respect du travail de la personne photographiée, devenir transparent pour ne pas interférer, ne pas être une gène.

Témoin : un besoin absolu de rendre compte de la mémoire humaine. Plus forte encore que de raconter des histoires, il s’agit de présenter des fragments de vie humaine, dans n’importe quel domaine, tant qu’il s’agit de l'humain. Etre témoin du monde dans lequel j’évolue, cela signifie présenter à d’autres, ces traces de vie. D’autres, distants par la géographie ou par le temps. En tout cas, ne pas garder ces photographies pour moi, les faire circuler, partager les émotions que l’on y trouve.

 Voilà, quatre mots clés comme… les quatre horizons de ce vaste monde. »